Procès Mazan : Défense met en avant notion de patriarcat

Jeudi dernier, Jacques C. et Lionel R. ont comparu devant la cour criminelle du Vaucluse.

Informations importantes à retenir

La diffusion en direct de l’audience est maintenant terminée. L’avocat de Jacques C., l’un des accusés du procès qui s’est tenu devant la cour criminelle du Vaucluse le jeudi 19 septembre, a mis en avant la notion de patriarcat. Selon lui, cette affaire met en lumière le fait de considérer sa femme comme sa propriété. Lionel R., un autre accusé de 44 ans, a également été entendu. Il fait partie des 14 accusés ayant reconnu les faits concernant Gisèle Pelicot. Lionel R. a exprimé des regrets pour les actes commis, tout en reconnaissant que ses excuses ne suffiront pas à effacer le mal causé. Jacques C. a également présenté des excuses aux parties civiles, en espérant que leurs familles pourront surmonter cette épreuve.

Jacques C. nie tout « désir sexuel surdimensionné ». Lors de son audition, Jacques C., âgé de 72 ans, a expliqué qu’il avait commencé à pratiquer le libertinage à l’âge de 50 ans. Il a souligné que ces pratiques étaient déjà présentes lorsqu’il était célibataire. Il a nié être dépendant du sexe, malgré ses activités libertines.

Lionel R. revient sur son parcours. Le premier accusé a évoqué une agression sexuelle subie dans son adolescence. Lorsqu’il a entendu parler de l’affaire de Dominique Pelicot dans les journaux, il a d’abord refusé d’y croire, se disant que cela ne pouvait pas être lié à son histoire. Il travaillait au supermarché Leclerc où l’ex-mari de Gisèle Pelicot a été arrêté.

Diffusion de photos intimes de Gisèle Pelicot hier. Mercredi, 27 photos intimes de la principale victime ont été diffusées. Gisèle Pelicot a déclaré ne se souvenir d’aucune des scènes, y compris celles où elle apparaît les yeux ouverts. Elle a exprimé son incompréhension quant à la diffusion de ces images et a dénoncé les insinuations sur sa culpabilité.

La victime des viols de Mazan exprime sa colère. Interrogée sur d’éventuels penchants exhibitionnistes lors de l’audience, Gisèle Pelicot s’est vivement indignée, trouvant les questions des avocats de la défense insultantes et humiliantes.

Source de l’article : Francetvinfo